mardi 8 avril 2014

Karijini et plus encore.

RIP Nikon COOLPIX S9100...
...
Welcome Canon EOS 700D

Une brève intro pour féter l'arrivé de notre nouvelle appareil photo, 
l'ancien ne digérant pas le sable visiblement...


Du côté du voyage, les trois dernières semaines furent très riches à ce propos,
En paysages, en soleil, en rencontres mais aussi en émotions.
Un programme chargé donc, avec un retour à Exmouth, la découverte du fantastique Karijini National Park et des Bungles bungles mais aussi des crocodiles, d'immense feu de bush, des tempêtes, des panne mécanique et une (presque) agression.

En clair, on s'ennuie pas !

Mais remontons dans le temps de quelques semaines, et nous revoilà à Perth.


Les parents de Fanny viennent de partir, nostalgie au ventre, en direction de l'est. Remonter le temps et les fuseaux horaires, affronter la vie, le travail et la France. Mais pour nous, pas le temps de ce reposer, ils nous faut vendre le 4x4, aussitôt dit... (presque) aussitôt fait !


Même pas le temps de ce reposer un peu, Steve, Véro et leur 2 enfants ont décider de prendre la voie aventurière pour explorer l'Australie, un choix qu'on approuve mille fois ! Après un rapide cours 4x4, l'affaire est conclu. Après le trans-sibérien et 6 mois en Asie, les voilà partant pour le nord de L'australie.

A vous 4, on vous souhaite autant de bonheur et de fun avec ce 4x4 que ce qu'il nous en a apporté.

L'heure est venu de faire nos vrais adieux cette fois, à nos amis.








Tadas, Raminta, Vivek, Dinesh.

Autant d'amis que de nation, Lituanie, Inde, Sri Lanka, un seul regret,
Toujours pas de jeune Australien dans notre répertoire, la faute à une génération un peu plus fermé d'esprit que leurs prédécesseurs.

Mais le temps n'est pas aux remords, et les adieux ça va un moment.

Comme on l'a déjà dit, mainte et mainte fois, back on the road !

Et quelles routes les amis... Une route qui deux semaines plus tôt avait déjà fait passer les 300.000 km compteur à notre blanc baroudeur.
Celle de Exmouth ! Et oui encore... Juste une petite matiné de snorkelling cette fois, et sans regret puisque après les tortues de mer, les requins, les dauphins et autres espèces sous marines, nous avons eu le droit à un poulpe caméléon !
                                                     Il tentera comme possible de dévorer la gopro ( L'est pas con lui ?                         ça se mange pas... ) la vidéo... Un autre jour. 

Exmouth tente de nous retenir, nous offre des fleurs,


 Un rare Echidna sauvage point trop farouche. (mais plutôt piquant)
Un superbe Kangourou, juste pour qu'on joue avec notre nouvelle appareil photo.



 Un émeu au regard profond, et visiblement fatigué, qui nous as  reconnu de l'autre fois.




Mais non, Exmouth ne parviendra pas à nous retenir, la curiosité piqué au vif depuis déjà bien longtemps par l'un des nombreux parc d'Australie. Celui des Karijini Range. Avant même d'avoir posé le pied en Australie nous nous étions promis d'y passer, et une promesse se doit d'être honoré non ?

Nous voila donc sur une route nouvelle, enfin. Et après 1450 kilomètre de désert rouge et aride quel ne fut pas notre surprise. En plein Nord du pays (donc en plein équivalent SUD pour vous, puisque ici c'est l'inverse. Le nord et le sud seulement, parce que l'est et l'ouest c'est pareil hein, c'est clair ?) d'apercevoir de la verdure ?






Et si les photos ne vous paraissent point si verte que votre regretté Normandie où les vert pâturage sont monnaie courante, il faut vous imaginer en Australie, rude, aride, sèche et intransigeante. 

Et après une nuit de camping à quelques kilomètres des Karijini, ou nous ferons la connaissance d'un voisinage des plus apprécié du public féminin...

... Nous découvrirons enfin les Ranges tant attendue, véritable oasis en ce désert perdu.


Connu pour ses abruptes canyons et ses falaises rouges le Karijini est à la hauteur de sa réputation.



Même si la saison des pluies est terminé, l'eau est encore omniprésente en ces lieux, quel magnifie en véritable déesse de la place.











Et selon toute logique, l'une des grande vertue des Karijini, sont les innombrables "pool", des piscines d'une eau claire et dont la température varie selon les ombrages.

Et à force d'arpenter le (grand) canyon, chapeau sur la tête on a finis par ce 
prendre pour des cow-boys.





Mais la force des lieux nous a vite remis à notre place.



Et qui dit mieux en terme de mur végétal ?



Et si à première vue le Karijini a pu paraître désert de toute vie non touristique, c'est biensur faux.



Les reptiles en tout genre sont les habitants rois des falaises, et les sans pattes (serpent) sont parmi les rois des rois. Hélas le seul que nous croiserons tentant de rentrer dans la voiture par la vitre d'un saut absolument extraordinaire ( Un bon mètre cinquante de longueur), bouche ouverte et crocs en avant, debout sur la moitié de son corps, nous ne le gratifieront pas d'une photo en ce blog. Déjà parce que préoccupé par la fuite stratégique nécessaire à employer, j'ai bravement loupé la seul photo potentiel de ce superbe Python à tête noire de 2 bon mètres cinquante. Mais les curieux peuvent le googlé, il est plutôt marrant. Et finalement pas venimeux ! Mais peu importe, sur le coup on a préféré fuir que ce poser la question. Chose étonnante, nous apprendrons par la suite qu'il est réputé particulièrement agressif, a bon ?



Et après cette première journée d'exploration il est temps de ce reposer.


Et camper au Karijini, disons le d’emblée, c'est cool.


Après une bonne nuit de sommeil nous voila prêt pour le jour J du lendemain (pour ne pas citer Aldebert) . Celui de la rando.


La ballade consiste à descendre dans le canyon, le remonter jusqu'à Circular pool, (une piscine... Circulaire) et revenir par le haut du canyon. 



Et pendant que Fanny range la fôret (Hahaha, je sais j'ai déjà fait la blague sur l'article d'avant, mais c'était avec sa mère et un rocher, disons que la boucle mère-fille est bouclé ? ) j'observe d'antique arbre qui pousse directement dans la roche.
Et pour le coup je regrette de n'avoir pas acheter d'objectif grand angle, mais croyez nous sur parole, ils sont majestueux.


Alors que chaque pas nous rapproche de Fern Pool, nous remarquons dans les arbres autours de nous un étrange fruit qui pousse en grappe.



Un drôle de fruit qui déplie ses ailes.


Les passionné de cinématographie et de film de série Z noteront une ressemblance notable avec les chauves souries de "une nuit en enfer" la trilogie de Robert Rodriguez avec la participation notable de Quentin Tarantino. Mais la ressemblance s’arrête la, car si il y a bien une chose que nous enseigne le film c'est que des chauves souris n'ont rien à faire en plein jour sur des arbres, c'est bien connu sinon elle brûle et vont en enfer. Donc c'est pas des chauves souris.

Et après une première demie-heure de marche, la récompense (déjà oui) de Fern Pool.

Un cadre... Paradisiaque...


...Et une pool tout aussi paradisiaque !


Température parfaite, quelques poissons viennent vous enlever les peau morte, et ne rigolez pas ca coûte une fortune dans les centres spécialisés. Alors on s'assoie, on profite et puis c'est tout. (mais ca pique diablement c'est saloperies)
Après la rencontre de Florian, un sommelier Français qui rentre au pays par ce grand détour nous reprenons la ballade.


Très vite nous tombons sur la principale Pool du circuit.



Inutile de vous dire qu'on en profite avec délectation, prenant un rythme affolement lent pour cette pseudo randonné.






Mais dès les mètres suivant le contexte change, et la difficulté s'accentue.

La suite ce fait à bord de falaise, sur des plateformes de pierres escarpé, parfois sur des margelles de quelques dizaines de centimètre.



La nature devient carrément menaçante, et prend les armes sous formes de cailloux prêt à vous redessiner le faciès.


 Mais on garde le sourire !

Même si parfois la falaise sous laquelle on marche ne tient que par miracle.


On arrive à rester Zen avec un peu de méditation...


Quand on reprend la marche, chaque pas nous apporte son lot d'émerveillement. 

Parfois au sol,


Souvent plus en l'air.









Et pour la première fois nous tombons sur des peinture aborigènes ! Faut dire on marche sur leur terre... Bien que volé par le vilain homme blanc (c'est les Australiens, pas nous hein !)



On n'arrive pas à décoller les yeux des falaises tant elles sont impressionnante.











Et enfin le sésame tant attendu ce dessine au travers d'un dernier passage.



Circular pool.







Tout le monde ici ce baigne ou ce dore au soleil.

 Mais l'heure tourne (encore et encore, ce tic tac incessant qui vous pousse et qu'on repousse.) et il nous faut rentrer.


La vue du canyon reste aussi incroyable (et non pas imprenable, puisque j'ai jamais rien compris à cette expression, puisque prendre une vue c'est pas trop vachement possible de toutes façon qu'elle soit belle ou non brefjemeperd) même d'en haut.



Mais s'en ai finis des Karijini, qui ce font hélas très très vite. Trop vite.
Un pincement au coeur, un dernier regard et Ciao Bella !


La route de départ est aussi verdoyante que celle d'arrivé.








Et c'est cette fois une route plus industrielle qui nous supporte, à savoir celle de Port Hedland.


Vous pouvez comptez, il y a au total 21 essieux double (4 roues) et 1 essieux simple. Soit 86 roues ! Ca le fait comme camion ! Et comble de la curiosité j'ai pu monter dedans ! Un vrai palace je vous assure. (le tout en cuir S'il vous plait.)


Le camping prêt de Port Hedland nous amènera à rencontrer une sauterelle peu farouche.


Mais voila bien le dernier intérêt de Port Hedland. 

Ville industrielle au possible, laide et inhospitalière.

Le message anti-voyageurs est bien passé, nous décampons donc dès que possible en direction d'une autre ville autrement plus accueillante.

BROOME.

Culte du tourisme à l'Australienne, commençons par vous parler de ses plages.



En véritable promontoire sur l'océan Broome et littéralement encerclé par le sable fin et l'eau turquoise.

Une eau CHAUDE, qui en cette fin de saison avoisine les 35°... Donc assez peu rafraichissant le bain d'océan ! De toutes façon les rumeurs de crocodiles sur Cable Beach rendent la baignade stressante.



Mais quel Plaisir pour les pupilles... Et comme on est en Australie...
4WD access of course ! Si on peu pas rouler dessus, c'est pas une plage...

Mais Broome dispose aussi pour elle d'un phare laid, mais d'une superbe maison de gardien.


Et depuis cette partie de la côte, qui mélange terre rouge et roche effilé, la vue et à la hauteur de la ville.






Mais si vous croyez avoir tout vue de Broome, vous avez fort fait de vous tromper ! Car ici à Broome, il faut se le dire il y a un "Zoo" qui vaut le détour... 

Le Malcom Douglas Widerness parc.

Un ancien chasseur de crocodile reconvertie en protecteur, qui à ouvert un parc pour ses reptiles favoris. (Un repenti donc)



Et aussi peu adepte soit-on des zoo, celui ci a piqué notre curiosité, non pas à cause de l'entrée un peu kitch ou des crocodiles, mais pour une autre bestiole présente. On y reviendra.

Dès le démarrage on peu apercevoir notre premier croco, un "crocs" comme y dise ici.


Et maintenant un petit jeu, combien de Crocs, sur la photo suivante ?

Un indice, il y en a bien plus que dix.


Vous nous croyez pas ?


Alors vous croyez qu'il viennent d'ou ceux la ?


En faite le parc abrite plus d'une quarantaine de crocs en tout genre.

Du célèbre Saltwater australien (ci dessus) le très très vilain, top du top de la chaîne alimentaire, jusqu'au freshwater (pas méchant mais faut pas lui faire chier non plus) jusqu’à des alligators américain.

Et c'est crocodile dundee en personne qui assure la visite.


Il ce veut rassurant, les crocodiles sont gentils qu'il dit. 
Mais quand d'emblée il s'est approché de moi pour me tendre une drôle de peluche j'aurais du comprendre à son regard vicelard de tarée à sang froid qu'il y avait anguille sous roche.


Alors j'ai bien regardé, sous toutes les coutures.



Puis c'est le fait qu'il ai pris soin de le museler avec un chouchou (authentique) 
qui m'a mis la puce à l'oreille.



 L'enfoiré, c'est pas une peluche ! Et croyez le ou non, mais le contact est agréable. La peau alterne une rigidité absolu sur la tête et le buste et une étrange souplesse douce et soyeuse par endroit.

Mais Crocodile dundee a pas finis ses bêtises. 

Cage après cage il joue à Volaille volante, une façon sympa de nourrir les adorables bestiaux.


La preuve que c'est d'adorable bestiaux regardez :

Ils ce font des bisous.



Ils vous regarde d'un air amoureux,


Ils mange proprement,


Et ils adore les gentilles petites caresse d'une main douce et câline.



Alors parfois il y a des ratés et ils essayent de manger la main, mais bon parait que c'est que 
parcequ'elle sent le poulet.






A tel point, que l'autre amoché du ciboulot la, il c'est dit quoi ? Tiens faisons les sortir les mangeur d'hommes.



Adorable n'est-il pas ?




Pas du tout sournois le regard à travers l'eau hein ?


Pour la précision, 
Le plus grand fait 5 mètre, la plupart peuvent courir entre 15 et 30 km/h les Saltwaters sont les plus méchant, les freshwater à museaux long sont gentils (Notre parcours aurait même pu nous amener à nager avec, les bras le long du corps à bon entendeur) et les caressable sont les aligators américains (Ici importé par hasard... Dans les valises d'un touriste !) qui ne posent pas tellement de problème si ce n'est qu'il adore voyager des milliers de kilomètre et sont donc intraçable une fois libre. En conséquence ils sont compté et re-compté par l'état en permanence. 

Les Saltwaters (les vilains) vous repère à 500 mètre, vous sentent par dessous l'eau, et il n'existe aucune bestiole qui leur résistent. Adulte ils peuvent manger du lion et même de l'éléphant. Bien évidemment leur congénère aussi, puisqu'ils sont territorialiste (mais perde cet aspect de caractère une fois en captivité). Donc en cas de rencontre... Prier reste une bonne option, tant pis pour les athée.

Mais trêves de saloperies, ont passe aux reste du Zoo, à savoir le garde manger pour croco.


Et il y a de tout, du bandicout (ci dessus) à la chienne ci dessous. (A gauche de la photo bande de sociopathe, et au passage c'est un(e) dingo, le fameux canidé Australien. Aperçu plusieurs fois sur la route.)


 Toutes sortes de Sauteur.



De drole d'oie.


Des Wallaby,


D'autre dingo, dans un cadre plutôt fun.



Et la fameuse volaille.



Ci dessus un kookaburra inconnu au bataillon, ci dessous des cacatoés amoureux. Sont-il pas meugnonnnnnnnn ?




Et le clou du spectacle, la raison même de notre venu, roulement de tambour... Tadam tssss

Le rare Casoar à casque !


Et si l'oeil vous parait méchant, ne vous détrompez pas, il l'est. 
A votre vue l'animal ce déplace de façon reptilienne, vous flaire. Tourne dans sa cage à la recherche d'une faille, histoire de vous briser le crâne avec son casque.
Véritablement dangereux, on a su apprécier de le voir en cage et non en liberté.


Et autre volatile du spectacle, un hibou coucou. ( rime des plus débile, je m'en excuse. )

Admirer l'habile ingéniosité des ingénieur (logique non?) Canon, puisqu'en réglant subtilement l'appareil il est possible de faire presque disparaître le grillage des photos.


Un regard... Particulier.



Et comme toujours, le temps est venu de décamper ! Adieu Broome, merci de l'acceuil et direction les Bungles Bungles Range. Parc national d'une rare beauté (mais pas en Australie, ou tout est d'une rare beauté une fois le désert nordique atteint) mais attention, une route pas si chiante.

Déjà parce que la météo à décidé de pimenter le voyage, et pardonnez les esquisses de photos, mais débuter avec un appareil c'est dur, alors de nuit pour choper des éclairs c'est encore autre choses !

L’exercice commence par une infinité de photos toutes noir dont je vous épargne ici la présence.
Puis on arrive à capturer quelque lumière céleste.




La photo ci dessous, après modification du plasma sur logiciel de retouche révèle
 pas moins de 7 éclairs simultané !




Avant de capturer le précieux sésame (le mot du jour, je sais), l'éclair digne de ce nom.


Puis la photo qui s'y j'avais mieux régler le focus (et à temps) aurait pu être impressionnante.
Mais même flou, disons le, j'en suis fier :)


Ce que j'ai omis de vous dire sur cette nuit d'orage, c'est qu'il s'agit d'orage... (jusque la rien de magique)... Sec ! Pas de pluie ! Or souvenez vous, l'Australie c'est aride.

Nous voici donc arrivé à 22h00 dans un campground totalement en feu.


Et devinez quoi, on a préféré tracer notre route.


100 kilomètre plus loin, bas côté toujours en feu.
Un petit coup de fil aux pompiers.


200 kilomètre plus loin, bas côté toujours en feu.


C'est 300 kilomètre plus loin, que nous trouverons enfin la sécurité d'un bord de route 
- certes insalubre et bruyant - mais pas en feu, et après tout c'est bien aussi.
 Avant d'attaquer une journée de piste. 
Car les bungles bungles ça ce mérite en 4x4.


Les aigles australiens, capables de 2 mètre d'envergure emplisse les cieux.
Puis soudain, apparait au loin, un mur de gré rouge.



Les bungles bungles range du Purnululu NP (il doit rire celui qui à eu l'idée du nom, en pensant à tout ces pauvres touriste qui essaye de prononcer correctement le nom du parc ) ne sont plus très loin.
Mais faut encore mettre la patte à l'eau, pour jauger de certain passage.


Mettre les pieds à l'eau pour ci peu ??? Pfff on m'y reprendra à vouloir faire le prudent.


Trop court et pas assez profond, c'est à peine marrant. ( On fait les blazé parce que la semaine d'avant on a traverser un typhon plutôt généreux. )

Enfin les premiers massif pointe le bout de leur bungles.



Quand enfin nous y voila !
Purnululu NP, père des bungles bungles.




Aussi rocailleux que vert. Encore une oasis au milieu de nul part...




Le premier exercice consiste à capturer un coucher de soleil.


Le deuxième impose le lever du soleil, qui ici ce fait à 5h00 du matin... Plus dur !



Mais le jeu en vaut la chandelle, les lumière du matin sont incroyables.














Le soleil enfin haut dans le ciel, nous voila prêt pour un peu de marche. 


Ici les termites font leur habitat en hauteur, en cause d'une saison des pluies bien en règle.









Nous prenons le chemin de Cathedral Gorge.


Et c'est l'occasion de voir des grenouilles.

De toutes petites grenouilles.


Des grenouilles empoisonneuses. (Noter les deux poches de poison sur le cou)


Et d'étrange réunion de grenouilles, qui semble compenser un certain manque de chaleur par une union fraternelle et chaleureuse.


Mais Cathedral gorge c'est surtout une falaise rouge déchiré.


Une pool vaseuse et une cascade probablement magnifique en pleine saison.








Faute de pouvoir se baigner (pour cause de peste noir bucolique avec supplément choléra hépatite et lèpre. Voir une petite gastro pour les chanceux.) on peut y faire des ricochet.


C'est la sortie de Cathédral gorge qui nous offrira les plus beau accotement rocheux...


Et idem pour les paysages !


Faut avouer que ca le fait non ?!


Sans doute l'une des photos les plus représentative des bungles, c'est étrange dômes rocheux répétitif.




Il est temps de faire 50 km de piste et de rejoindre un Chasm. Echidnea Chasm.

Et si vous non plus ne saviez pas ce que c'est, voila.


Un Chasm c'est une fissure dans la roche, perpendiculaire au sol. Ici plus de 200 mètre de hauteurs,


Qui valent le coup d'attendre midi que le soleil fasse son entré.



Ci dessus 11h00 ci dessous 12h00.




Le chemin est étrangement parsemé de palmier.


Voila donc pour notre tour des bungles hélas fermé à 80% pour cause de tout début de saison sèches... 20% très alléchant donc, et amplement suffisant pour s'émerveiller.



Nous voila sur la route de Alice Spring depuis Halls Creek, et quelle route mes amis !
1120 kilomètre de pistes cahoteuse, aride et inhospitalière. Vraiment inhospitalière.

Un dernier Baobab ou toute autre espèce d'arbres marque l'entrée de la TANAMI Road. Et ci vous n'avez pas frissonné à ce nom, pas ressentie les vibration sauvages de la crainte qu'inspire ici la piste, c'est normal vous êtes pas Australien. Et à moins de s’être tapé c'est P****N de 1120 kilomètre de piste de me*de, entièrement constitué de tôles ondulé à vous désossez vous comme le 4x4, impossible de comprendre cette appréhension générale pour la Tanami "road".
Autre facteur de stress, autonomie théorique max du 4x4 : 1170km. Pistes estimé à : 1120km.

Un étrange balai aérien nous capture le regard, sans doute la saison des amours pour les aigles, puis c'est parti. 


Kilomètre 10 de la Tanami road. Crevaison.
Comme dirait l'autre, ca commence bien non ? Un tesson de bière à éventré le pneu arrière gauche, trois mèche seront nécessaire à sa réparation.

Kilomètre 148, WOLFE CREEK. Oui avec un E, le film d'horreur éponyme commet volontairement une faute d'orthographe pour évoquer le deuxième cratère de météorite en terme de taille sur terre. Wolf fait sans doute plus peur...


La zone central de l'impact vaut carrément le détour en cette fin de saison humide, puisqu'un étrange marécage central s'entoure d'une ceinture d'arbre absolument parfaire.


On y a passé la nuit en toute sérénité, on a pas vue le tueur de wolf creek, juste un drole de type avec le même chapeau et une hache. Mais pas la chemise rouge à carreaux infâme style bûcheron canadien du film, donc aucun danger.


Kilomètre 600 "Ô le zoli arc en ciel" (d'autre photo l'ont en entier ! Avec un deuxième au dessus ! Pourquoi je ne les mets pas ? Ainsi que les plus belles des photos de ses dernière semaines qui pourrait orner cette article ? PARCEQUE BLOGGER QUI GÈRE BLOGSPOT C'EST DE LA .... restons poli et ne parlons plus JAMAIS de la gestion des photos de blogger.)


Kilomètre 650 " A tiens si il y avait un arc en ciel, c'est parc-qu’il y à une tempête de fou furieux.
Kilomètre 850, on décide de s’arrêter pour la nuit, la pluie rendant trop dangereuse toute poursuite.


Sur le bas côté une paire d’œil nous observe. Un dingo plutôt curieux.


20h00 après une journée éreintante de plus de 600 kilomètre de piste ( à 60km/h en moyenne, faites vos calcul )
On s'endors sans trop traîner.

00h10, je me rend compte, la tête un peu en vrac que je suis réveillé, tout les sens en alerte.
00h30 Fanny me frappe vigoureusement la jambe, elle aussi à entendu les bruits.
On croit entendre assez distinctement deux personnes airer autour du 4x4.
Mais on se tranquillise de force, le stress du campeur étant quelque chose d'assez fréquent quand on campe à 400 kilomètre du premier signe de vie, et c'est pas la première fois que notre imagination carbure ainsi.
00h40 un camion sillonne la piste, j’entrouvre la fenêtre de la tente de toit pour profiter de l'éclairage du camion. Et dans le sillage de ses phares je distingues à une cinquantaine de mètre une voiture, habilement caché dans les fouret.
00h50 après dix minute passé à faire semblant de dormir, les pas reprennent très distinctement, un à gauche un à droite. La sérénité de nos visiteurs les poussent même à utiliser une petite lampe de poche.

Le doute n'est plus permis j'enfile un pantalon, mes godasses, si ça doit ce faire, autant décider du moment et avoir des chaussure au pieds !

Quelqu'un essaye de monter à l'échelle en même temps, j'ouvre la zipette de la porte et entend vivement décamper quelque chose, ou quelqu'un.

Je descend, lumière dans une main couteau dans l'autre. Je crie et vocifère des menaces en anglais, tant pour me donner un peu de consistance que pour faire peur dans la mesure du possible. Fanny défait rapidement le campement pendant que je fait le guet. Un petit tour d'inspection permettra de confirmer une dizaine d'empreinte de pas, des petits pied soigneusement camouflé sur les fougères, dans les traces de pneus du 4x4. Aucun doute, deux personnes sont venus, et probablement mal intentionné (ça fait un peu tard comme visite de courtoisie en tout cas). Les risques de tout voyage...
Nous voici donc obligé de reprendre la route, sous la pluie, à 20 km/h, jusqu’à épuisement.

Nous nous endormons à même nos sièges à 120 km de Alice Spring, la tant attendu perle de l'outback !

Et une sacré perle !

Nous voila ici pour affronter la Rainbow Valley, le Kings canyon et le grand cailloux rouge si représentatif de l'Austalie, l'Ayers rock, au doux nom aborigène d'Uluru ! Ainsi que ses 36 cousines, les mont Olga. (Kata Tutja.)

Un programme riche à venir donc,
Dont nous vous donnerons des nouvelles une fois ce dernier exécuté !

Mais pour finir en beauté, voici une petite sérié de piaf, cliché pris à Perth, histoire de ;)



Et on commence par notre Kookabura bien aimé, le laughting bird.



Une photo qui à elle seul explique l'achat d'un réfex.










Ainsi ce finis donc cette page de notre histoire, sur ces quelques 270 photos, mais j'espère pouvoir un jour, mettre celle que j'avais vraiment sélectionné pour l'article.
 Un jour rêvé ou google rendra à ses soft la liberté de mouvement nécessaire pour en faire des logiciels potables.

Blogger, je t'emmerde.
Que de poésie sur ce blog que nos familles lisent pourtant avec soin et soutien (merci !) mais un coup de gueule nécessaire à la plateforme Blogger. A ses piètres version dynamique, et son incapacité à gérer du multimédia.
Google, tu peux pas faire mieux ? Sans rire ? Perdre six fois l'intégralité des photos importé, et même une fois réussi en avoir perdu en chemin une cinquantaine de façon aléatoire ?

Mais parenthèse fermé, on vous dis à très bientôt !

G&F
08 mars 2014
Alice Spring - Stuart Caravan Park.



4 commentaires:

  1. Nous aussi on a des pool, trois même, deux rousses et une noire, et non seulement elles sont moins vaseuses que vos crocodiles, mais en plus elles font des eux (quand elles y pensent...)

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  2. Et ben ca va la vie... Vous vous souvenez que dans la vraie vie les aventures que vous vivez en 2 jours, on les vit en 8 ans, 223 jours et 4h??
    Blog à part (!), c'est un régal à lire et à voir!!! Merci les kangourouzouzous

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  3. Époustouflant !! un vrai régal, merci les baroudeurs et prenez bien soin de vous; Gros poutoux de normandie; Tantine

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  4. Hello! Alors besoin d'un avis sur la Tanami Road finalement à faire ou pas?? (j'hésite entre darwin alice spring aller-retour ou Darwin-Alice Spring-Tanami Road pour rejoindre les bungle-bungle ), votre expérience ne rassure pas! =)
    Merci

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