Still Alive !

Après sept semaines d'absence où, j'en suis sur, nous vous avons terriblement manqué, nous revoilà !

Soyons logique et commençons par la fin.
Si c'est logique, puisqu'il s'agit de la fin de notre voyage avant Perth, donc en quelque sorte c'est un peu le début, en tout cas celui de cet article. Un préface somme tout assez indispensable aux deux longs mois d'ennuis ( Ou presque ) durant lesquels nous avons du affronter des horaires de travail, de la bière et des bars, des amis... Mais on y reviendra.

Comme toujours aux programme, de la Route. Avec un R majuscule s' il vous plait, lorsqu'il s'agit de la traversé de la Nullarbor Plain.

Et les plus perspicaces, ou les googleurs acharnée, l'auront déjà remarqué, Nullarbor Plain, du grécolatinquelquechose -Null- Sans -Arbor- Arbre. (plain pour plaine, ça demande moins d'effort)

Et effectivement, la plaine sans arbres... N'a pas d'arbres.  Sur 200.000 Km².

Et comme 2000 Kilomètres de routes (droite) sans arbres ça pourrait vite devenir chiant, il y a heureusement quelques petits "divertissement" durant la traversée.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  
A commencer par la plus longue route droite d'Australie, 145,6 Kilomètre purement linéaire. Mais on vous rassure tout de suite, l'intégralité des 1401 kilomètres de Ceduna à Esperance nous ont parus tout aussi droit que ces 145,6 derniers.... A croire que c'est le même type qui à tracé les routes Australiennes et les frontières des pays Africains.
Pour l'Anecdote L'Eyre Highway qui traverse ce désert, est plus longue que la Grande Bretagne.

                  

Mais comme toujours en Australie les falaises sont ... Sympa ?

Bien que roulant à quelques kilomètres de ces dernières durant 18 heures, nous ne les verrons que quelques (trop) rares fois.

Nous aurons par contre l'occasion de nous faire agresser par une station essence aux Bordervillage (village frontière en le South et le Western Australia)

2,04 $ Aus le litre de Sans plomb 91, c'est pas du vol ça ??

Surtout quand vous prenez 72 litres, roulez 4 kilomètres, jetez TOUS vos fruits et légumes à la frontière pour éviter de refiler les méchantes bébête d'un état à l'autre, et atterissez en Western Australia accueillit par une station essence 10 cents moins chère au litre... Message à tous les voyageurs, faites le plein APRES le bordervillage dans le sens SA -> WA....

Mais la route qui ce dessine alors nous fait bien vite oublier les bassesses monétaire.

Un petit chemin à travers les fourré nous amènera sur une petite plage, qui loin d'être paradisiaque aura au moins le mérite d’être au calme. 

Et nous voila donc de retour sur le tarmac ! Si, quand il s'agit de piste d’atterrissage d'avion de secours, on peut parler de Tarmac, j'en suis sur. A garder en mémoire, la tête des voyageurs qui croisent aux milieux de la Nullarbor Plain, sur le côté du bitume : des panneaux "attention, avion sur la route".

Mais le passage piéton au milieu du désert marque lui aussi 

quelques bon point dans la catégorie surprenant.

Une petite pause pic-nic prés du plus puissant BlowHole, (Geyser d'air d'une "grotte", alimenté par l'océan.) Re-coiffage garantie. 

Un petit coléoptère de genre tout à fait inconnu viendra faire danser Fanny, ne réclamant qu'un peu d'ombre dans cette étouffante fournaise du Nullarbor, ou la température atteint régulièrement 48,5° et gèle la nuit. 

Voila donc l'histoire de la Nullarbor, dont la seul anecdote restante et d'abriter au bordervillage le plus grand golf du monde, le Nullarbor Link. 1365 km, ça fait grand quand même pour 18 trous. Ah si, ont change deux fois de fuseaux horaires sur la route, c'est dire comme c'est long...

Mais vous commencez à nous connaitre, le bitume use inutilement nos pneus et notre patience, après tant d'ennuis routier, il nous faut du sable et de la terre ! Nous décidons dont donc ( c'est lourds ça comme phrase non ? Surtout avec des parenthèse inutile comme celle la non ?) de couper à travers brousse jusqu’à Espérance ! Ne cherchez même pas la route sur Maps, elle n'existe tout simplement pas.

Les panneaux à l'entrée nous avait mis en garde, autonomie nécessaire, route peu fréquenté, 4wd obligatoire.

Et nous voila donc partis pour 277 kilomètres de tôles ondulés absolument indigeste, obligé de rouler à 70km/h pour minimiser l'impact puis de freiner fort tout les 300 mètres pour éviter les immenses trous dans la route, puis de ré-accélérer...

Prendre cette route, nécessite de remercier les particuliers. En premiers pour ceux qui ouvre leur terrain pour qu'on puisse traverser ( en échange la tradition impose de "décorer" leurs portail avec des sous vêtements utilisés, les voyageurs jouant le jeu. )
Et deusio, ceux mettant à dispo des maisons de vacances pour les voyageurs afin de camper gratuitement ! Cuisine, panneaux solaire, douche (eaux de pluie) 7 chambres, la maison n'est pas bleu, mais les proprios ont jeté la clef il y a longtemps après avoir restauré la vielle bicoque, puis proposé en free spot de camping l'emplacement. Et ça c'est Fairplay ! La présence d’araignée grosse comme le poing et de toile en office de drap pour les lit, ne nous pousserons pas à y dormir mais l'endroit reste sympa !
A peine arrivé à 60 kilomètres de Espérance nous nous faisons encore agresser ! Cette fois ci par "Duke of Orlean Bay", une plage si belle qu'on a du modifier notre planning pour y rester la journée et y rouler dessus. Parce qu’ici si tu peux pas rouler sur une plage c'est pas cool.

 

 

Alors c'est pas une agression ça ? Ça donne carrément de mauvaises habitudes...

Le repas est loin d’être morose, contexte oblige ça sera frites/saucisses au barbecue !

Mais le nouvel an approche, ( Ouais bon je sais que je suis à la bourre, mais je suis en VACANCE moi, alors hein je vois pas le temps passé puis j'oublie d'écrire. C'est qu'on à un tas de truc à faire quand on fait rien ! Écrire des non sens par exemple. ) et un petit sursaut de sociabilité nous prend ! Nous désirons passer le New Years Eve avec des gens, de la musique et tout et tout ( Et tout et tout c'est la bière et la fête ). Notre choix ce porte donc rapidement sur Albany, ville côtière du Sud Ouest, offrant tout ce qu'il faut pour des jeunes voyageurs.

Des bonnes plages pour le surf (parait-il puisque nous ne surfons pas)

Des masses de coins sympa pour les pic-nic,

Des milliers de Pins de Norfolk Island.

Des cimetière peu pudique ( c'est pas spécifiquement sympa, mais c'est étrange, en Australie les cimetière sont systématiquement ouvert et proche des routes... Ou en face des écoles. )

Des rochers en forme de tête de chien (!)

Une Main Street dont la vue est bien agréable.

Toujours de vielle baraques de style Colonial.

Et une maison des voyageurs ! Douche chaude gratuite, renseignement à volonté, une accueil que l'on oublie pas !

Nous passerons notre 31 décembre dans un bar du coin, avant de reprendre notre chemin. 

Mais vers ou ? 

Question extrêmement intéressante, nous essayons donc de trouver du boulot dans la région, naviguant de ferme en ferme. Le bilan est sans appel, mauvaise saison, trop de jeunes. Ou paye vraiment trop faible. (20$ à deux, la journée ? Pour de la cueillette ? WTF ??? )

Il nous faut pourtant arrêter de voyager pour attendre les parents de Fanny, ( et ne pas voir deux fois les mêmes choses puisque nous comptons bien leur montrer cette partie de l'Australie !) sans tuer le budget en stagnant quelque part. 

Nous installons notre four à pizza pour en discuter dans de bonnes conditions,

Testons des drogues hallucinogène en léchant le dos de grenouilles irradié.

Capturons des fourmis géantes (que les locaux appel sobrement "fourmis" tout court, puisque pour eux, 4cm c'est standard côté fourmis.) et cherchons un signe dans leurs agitations frénétique,

Mais la bonnes idée nous sera insufflé par notre amie Marguarita, la chèvre enceinte aux drôle de 

N'yeux.

Remontons donc sur Perth, prenons un appartement, trouvons des boulots autre que dans l'agriculture et testons la vie locale ! 

Nul besoin de le dire à deux fois, nous sommes en vérité totalement impatient de découvrir Perth la Mystérieuse. Et quoi de mieux que la ville ou parait-il, il fait le mieux vivre sur terre, pour y vivre ?

L'osmose parfaite entre la vie, l'eau et les espaces vert.

Une grande ville qui a tout d'une petite. Pas de circulation, pas de bruit...

Les jets ski circule à l'angle des building, croisant quelques planches de paddles et autre voiles, marquant le ton d'un dimanche tranquille emprunté d'un pur Western Australian way of life.
Sea, sex sun and do it again ! En surf si possible 'of course'.

Le coeur de ville offre son lot de building, dans un style parfois Vegassien, (Un peu d'imagination que diable, Vegassien, Vegas quoi.) souvent futuriste.

Certains bâtiments sont relativement osé, la plupart reste d'une sobriété à toutes épreuves.

Comme toujours, depuis Sydney, Camberra, Adelaide, Melbourne, l'ancien côtoie le moderne.Et comme depuis toujours, Blogger tu m'em****e, d'ou je ne peux pas enlever le soulignage que TU m'as imposé ? Bref passons.

Mais ce rapide intermède dans le centre nous donne envie d'aller plus loin, et autant dire que l'underground vaut le coup ! Une ville riche d'activité et de vie.

A l'Australienne, il nous faudra 3 heures pour : Trouver un appartement, le visiter et y aménager.

Mais finissons ce petit tour du quartier avant la visite.

 L'une des qualités de la ville réside dans l’invraisemblable foule de parc et d'accès à l'eau. La ville de Perth en elle même n'est pas bien grande, la zone des immeubles tout au plus. Les "quartiers" sont des villes autonomes à part entière, mais reste en pratique de simple banlieue parfaitement séparé. La nature et proche, les oiseaux sont aussi farouche qu'à l'habitude.

Quelques foulées de pas nous amènes à découvrir des baraques de style Colonial,

Et même des pubs.

Le centre ville de Perth regorge de vie, d'animation et de café qui ne désemplissent que tard dans la nuit, vers 19h00. A oui, bienvenue en Western Australia, ou en faute de l'absence d'heure d'été et d'un soleil somme tout assez paresseux, l'univers diurne cesse Tôt dans la journée, et les Australiens fatigués par l'harassant travail (16h00 finis, à la maison hop !) ne sorte plus passé 20h00. Les boites de nuit ouvres dès 21h00 certaines fermant des 02h00 du matin. De toutes façons passé ce créneau horaire, nous expérimenterons une Australie plus agressive dans les rues, lourdement imbibé d'un alcool qu'ils ont si mauvais.

Allez, vous n'y tenez plus vous rêvez de voir notre appartement, le voici donc !
Notre petit cocon, ou nous découvrirons la joie d'un peu de repos pour 225$/semaines cc, ce qui est peu, voir très peu pour le quartier.

Pardonnez moi si j'ai pu parler d'appartement, il s'agit en faite d'une Sharehouse que nous partageons avec un couple de Vietnamien, un Albanais ( depuis remplacé par un couple de Vietnamien homosexuel ) un autre Vietnamien (devinez quoi, la proprio aussi est Vietnamienne) et enfin un Malaisien ( faut pas quitter l'Asie quand même.) Un échange de culture absolument génial, bien que nos colocataire soit (hélas) trop discret et silencieux. Le concept de 'sharemate' si précieux aux locaux échappant totalement a nos colocataire Asiatique. 

La suite logique à notre sédentarisation, certe temporaire, était de trouver un travail ! Et place aux perspicace, on vous laisse deviner nos trouvaille respectives !

En cherchant pour de faux du travail, ( après quatre mois de voyage ont étais relativement peu motivé) nous avons trouvé en l’espace de 3 jours (snif) des boulots de relativement bonne qualité, et avons acquis la certitude que en rayonnant depuis un point X, n'importe qui d'un minimum compatible avec le reste de l'humanité peut ici bas trouver un travail à Perth. 

Et vue le montant du taux horaire, pas la peine de viser haut. (Un smic dans les 16$ ca aide, même si la vie reste excessivement chère.) 

*

Toutes sédentarisation impliquant une vie sociale, nous voila confronté à des amis, et donc à des sorties.

Voici donc le véritable underground Perthois, ou Perthien, je n'en sais fichtre rien.

Voici donc le Brass Monkey Bar et ses 7 salles, ambiance garantie, la vue sur la terrasse... Imprenable ? A voir de nuit...

Les rues regorge de Backpack ( et donc de backpacker ) ce qui donne un certain "street art" plutôt cocasse.

Mais le temps des gitans, du voyage pardons, nous rattrape ! 

Et devinez qui nous rattrape aussi ? Si vous avez relu intégralement le blog lors de l'une de vos ennuyeuses heures de travail français, vous vous souvenez que je bénéficie d'une belle mère (et d'un beau père) terriblement tenace, qui à l'heure ou je vous écris cette ébauche d'article (Jeudi 28 février) sont en train de transiter entre Montpellier et Paris avant de faire le grand saut -> Singapour -> Perth.

Et l'heure et venue de les impressionner ! Alors comme ma Belle mère (la mère de Fanny quoi) réclame une aventure digne de ce nom... On va leur en faire voir de toutes les couleurs ! Commençons par du rouge.

Après une rigoureuse étude couts/avantage, la location a été éliminé d’emblée.

3800$ pour 21 jours de 4x4 avec une assurance correct, à la poubelle.

L'option "achetons un 4x4 et transformons le en baroudeur de l’extrême" étant largement favorisé ! 

Cette fois ci nous prenons le pari que nos quatre mois de voyage acharné nous permettrons de fabriquer nous même quelques chose d'adapté pour trois semaines de voyage, tout en espérant faire une plus-value correcte à la revente.

Et un homme averti en valant deux, nous préférons favoriser une base que nous (aimons) et connaissons bien... Les amoureux de belle autos (ou de 4x4, ça marche aussi) auront tout de suite repéré un certain jumelage entre Red one et notre White Spirit (Okay, c'est nul comme métaphore on laisse tomber, mais on avait pire au départ on tenais "blanche colombe" quand même. Si vous avez des suggestions huhu)

Puisqu'il s'agit aussi d'un... Mitsubishi Pajero IIèmes génération !

Plus vieux certes, 1991, avec un plus petit moteur (V6 3l essence, faut pas déconner quand même, ont garde le plus puissant héhé) mais honteusement mieux équipé.
Verrouillage centralisé, indicateur d'inclinaison longitudinal et transversal (si ça sert, pour éviter de ce renverser quand on joue avec les limites, ce qui arrive souvent) et surtout plus de fenêtres qui s'ouvre ! Ce qui compte pour dormir dedans quand les chaleurs journalière atteigne facilement les 40°.
Allez au boulot.

Ça change non ?

Testé et approuvé !

Voici donc pour ses dernières nouvelles, deux mois qui sont passé si dramatiquement vite...

Je vous promet de rapide new's, d'une aventure intense et chargé de trois semaine, avec deux nouveaux aventuriers. Et attention ils vont pas se faire chier.

Je finirais narcissiquement cet article par une photo de moi, qui aura somme toute réussi à justifier l'achat d'une couverture médicale internationale en ce tordant la cheville gauche, grâce à un savant mélange : amis, alcool, danse, cailloux. (l'ordre compte beaucoup) tout comme j'ai réussi à me casser le pied droit trois ans plus tôt avec une formule encore plus efficace : (Frère, alcool, danse, estrade). 

Voila ! A très bientôt pour plus d'aventure ! ( Ça ressemble aux slogan Tintin ça tient)
G&F
28 Janvier 2013 
31 Battersea Way, Morley 6062. (Pour les google streeter)